❝ I can tell that love is fake

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☉ leo – ↑ leo – ☾ aquarius

#1 Née de l’union entre une sorcière et un spécialiste – gamine spéciale depuis le coffin, elle a autant appris de ces deux mondes entrés en collision par on ne sait quelle magie. Petite fille à maman – tu aspires à lui ressembler, rêve d’être sa plus grande fierté.

#2 Discorde qui se mêle à cette cacophonie hurlante – les chants des ténèbres martèlent sur les voix de la lumière. Innocence secouée – presque conservée, mais dans son regard tu avais lu la cassure. Morrigan. L’enfant égarée, silhouette invitée dans ton horizon ne laissant derrière elle qu’une traînée de cendre – débris de plusieurs mois de tumulte qui auront ébranlé bien plus qu’une société – mais aussi ton foyer. Papa est parti – au revoir de fumée, alors qu’il te cueille une dernière fois dans ses bras.

#3 Regard tendre – presque innocent, sous cette moue balayée par la tristesse alors que les rires des enfants résonnent encore entre les murs de la grande bibliothèque. Tu ne comprends pas bien ce sentiment : ton cœur se pince. Douleur lancinante qui soulève une vague de colère – ils vont voir ceux-là. Vengeance ardente sur le bout de tes lèvres – tu captures la main du garçon dans un élan flamboyant. Prise d’otage indélicate – contraste terrifiant avec la douceur dont tes doigts viennent s’entrelacer aux siens. Promesse que tu chuchotes tout bas, celle qui te coûtera cher – les remontrances de ta mère font encore trembler les tableaux de famille. Pourtant tu ne regrettes pas – l’écho de son rire ricoche depuis dans le fond de ta cage thoracique – souvenir si précieux, qui réchauffe ton cœur.

#4 Jamais l’une sans l’autre – où que tu sois, Morrigan n’était jamais bien loin. Inséparables – l’inconnue devenue sœur. Lien indéfectible – du moins c’est ce que tu pensais, parce que ta mère n’avait cessé de vous répéter que vous ne pouviez faire confiance à personne d'autre. Que peu importe les épreuves – elle serait toujours là pour toi, comme tu serais toujours là pour elle. Douce et délicate mélodie qui a longtemps bercé ton cœur – jusqu’à la cassure. L’envol brutal de sa figure qui s’assombrit dans la distance, avant de s’évader dans la brume de ta rancune. Qu’on ne te parle plus jamais de loyauté – ce n’est qu’illusion.

#5 Goût prononcé pour le luxe et pour la mode. L’univers qui t’a emporté dans ses dorures – sensualité affirmée sous le carmin de tes lèvres charnues. Les courbes embrassées, caressées par la douceur de tes esquisses – tu aimes voir la pièce prendre forme. Peu importe les heures épuisées – il faut que l’œuvre épouse ces silhouettes, qu’elle les possède. C’est bien plus que de la lingerie – c’est de l’art. La poésie dans les formes.

#6 Figure paternelle floutée – censurée. Il a un jour disparu et progressivement il s’est essoufflé. Incapable d’affronter le tourment de tes sentiments. Tu ressembles de plus en plus à ta mère. Ces mots qui transpercent ta poitrine de toutes parts – l’amertume d’une histoire qui s’est agenouillée après avoir tant luttée. Usée. L’amour est un combat – il vous consume de l’intérieur, destructeur – il ne laisse que des ruines de ce que vous avez un jour été.

#7 Indécence dans ces pupilles gourmandes qui glissent sur tes courbes de façon vulgaire – l’attention ingrate, qui dérange. Perversité vicieuse qui brille dans ces yeux malotrus – c’est habituel. Indifférence frigide accordée à la lourdeur de ces regards lorgneurs – ils te dégoûtent. Jusqu’à lui. Curiosité piquée dans cette attention que tu reçois – légère, presque insaisissable. L’interrogation dans tes yeux qui tombent fatalement dans les siens – fuyants. Lèvres muettes, scellées dans ce jeu curieux où ton regard chasse le sien, sans jamais pouvoir y plonger. Tu voudrais comprendre – ce n’est pas après ton corps qu’il en a, mais après quoi dans ce cas ?